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Loi AGEC : Un levier pour transformer la lutte contre le gaspillage alimentaire

Photo du rédacteur: Axel GallianoAxel Galliano

Réduire de 50 % le gaspillage alimentaire d'ici à 2025.


C’est l’ambition clé de la loi AGEC (anti-gaspillage pour une économie circulaire), adoptée en 2020. Plus qu’un simple cadre réglementaire, cette loi impose une transformation profonde des systèmes de production et de consommation alimentaire.

Dans cet article, découvrez comment la loi AGEC, associée à la norme AFNOR anti-gaspillage, vont bien au-delà de contraintes réglementaires. Elles offrent aux entreprises, collectivités et acteurs de la restauration collective des opportunités uniques d’innovation et de durabilité.


La loi AGEC et la norme AFNOR au cœur des discussions pour réduire le gaspillage alimentaire

Loi AGEC : une réponse aux défis environnementaux et économiques


Le gaspillage alimentaire est un problème systémique. En France, il coûte chaque année 16 milliards d’euros et contribue à 3 % des émissions nationales de gaz à effet de serre. Face à ce constat, la loi AGEC entend aligner politiques publiques et initiatives privées pour une action collective efficace et réduire ces impacts.


Les grands axes de la loi AGEC :


  1. Réduction de 50 % du gaspillage alimentaire d’ici 2025 dans la distribution et la restauration collective, par rapport à 2015.

  2. Diagnostics obligatoires pour les entreprises et collectivités, afin de mesurer les pertes alimentaires.

  3. Valorisation des surplus alimentaires via des dons ou des transformations en bioénergie et compost.

  4. Nouvelle norme AFNOR anti-gaspillage, prévue pour 2025, pour structurer et harmoniser les pratiques responsables dans la gestion alimentaire.


Norme AFNOR : professionnaliser la lutte contre le gaspillage alimentaire


Les normes, souvent perçues comme des contraintes, jouent ici un rôle crucial : elles donnent un cadre précis pour aider les acteurs à structurer leurs démarches de réduction des pertes.


Pourquoi est-elle essentielle ?


  • Standardisation des pratiques : elle fixe des objectifs mesurables pour garantir l’efficacité des actions entreprises.

  • Valorisation des efforts : les organisations conformes pourront utiliser leur engagement comme un levier en matière de RSE (responsabilité sociale des entreprises).

  • Incitation à innover : elle encourage l’adoption de technologies et de processus innovants pour répondre aux enjeux du gaspillage.


Un défi partagé : Environnement, économie, justice sociale


Le gaspillage alimentaire ne se limite pas à une perte interne pour les organisations. Il soulève des enjeux publics majeurs :


  • Environnementaux : produire pour jeter, mobilise inutilement des ressources comme l’eau, les sols ou l’énergie.

  • Économiques : les pertes alimentaires alourdissent les budgets des entreprises et des collectivités.

  • Sociaux : alors que des millions de personnes en France souffrent d’insécurité alimentaire, chaque kilo gaspillé devient une injustice.


La loi AGEC, associée aux normes, transforme ces problématiques en opportunités pour tous les acteurs concernés.


Ce que cela implique pour les acteurs du secteur


Collectivités territoriales : devenir exemplaire

Réduire le gaspillage dans les cantines scolaires, les hôpitaux et les maisons de retraite signifie :

  • Optimiser les budgets pour proposer des repas de meilleure qualité.

  • Réduire les coûts de gestion des déchets, souvent élevés.

  • Répondre aux attentes des citoyens, de plus en plus attentifs aux démarches responsables.


Entreprises : renforcer leur image RSE

Ce que les entreprises pourraient gagner en réduisant le gaspillage : 

  • Fidéliser collaborateurs et clients en intégrant des démarches durables.

  • Réduire les coûts tout en valorisant leur image de marque.

  • Répondre aux nouvelles attentes en matière de transparence et d’impact sociétal.


Restauration collective : moderniser les pratiques

Dans les cuisines centrales et établissements de restauration collective, se conformer à la loi AGEC et à la norme AFNOR implique :

  • Adopter des outils technologiques pour ajuster les quantités produites.

  • Valoriser les surplus via des paniers anti-gaspillage ou des dons alimentaires.

  • Former les équipes pour garantir une mise en œuvre durable.


Un défi à transformer en opportunité


Chez Jabu, nous voyons la loi AGEC comme une opportunité d’innovation. Nos solutions permettent de :

  • Anticiper l’affluence grâce à l’intelligence artificielle, réduisant les pertes jusqu’à 50 %.

  • Optimiser les coûts opérationnels tout en augmentant la satisfaction des convives.

  • S’intégrer aux nouvelles normes AFNOR pour valoriser l’engagement RSE.


La lutte contre le gaspillage alimentaire est bien plus qu’un impératif écologique. C’est un moteur de compétitivité, une réponse aux attentes sociétales et une stratégie durable pour l’avenir.


Prêts à faire de la loi AGEC un catalyseur de changement ? Ensemble, innovons pour un système alimentaire plus juste et plus durable.







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