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La face cachée du gaspillage alimentaire : ce qu’on ne voit pas derrière une assiette jetée.

Photo du rédacteur: Axel GallianoAxel Galliano

Dernière mise à jour : 28 janv.


10 millions de tonnes.


C’est la quantité astronomique de nourriture gaspillée chaque année en France. Un chiffre qui va bien au-delà d’une simple statistique. Derrière chaque assiette non consommée se cache un gaspillage massif de ressources, des pertes économiques colossales et un impact écologique lourd.

Le gaspillage alimentaire en France représente chaque année 988 fois le poids de la tour Eiffel !
En comparaison, le gaspillage alimentaire chaque année en France correspond à 988 fois le poids de la tour Eiffel ! 🧠

Le gaspillage alimentaire, bien que souvent ignoré dans les discussions sur la transition écologique et économique, doit devenir une priorité. Réduire le gaspillage alimentaire est essentiel pour limiter notre empreinte carbone, optimiser les coûts et sensibiliser les citoyens. Il est temps de placer la gaspillage alimentaire là où il mérite d’être : au cœur des stratégies.


Un désastre écologique qui s’amplifie


Chaque aliment jeté, qu’il s’agisse d’un simple bout de pain ou d’un plat entier, est le résultat d’une chaîne de production longue et énergivore. Lorsque cet aliment finit à la poubelle, tout ce qui a été mobilisé pour le produire l’est aussi.


  1. L’eau : une ressource gaspillée en cascade

    Saviez-vous qu’il faut environ :


    • 1 500 litres d’eau pour produire 1 kg de blé,

    • et 15 000 litres d’eau pour produire 1 kg de bœuf ?


    Chaque aliment gaspillé représente donc une perte massive de cette ressource, indispensable à notre survie. Alors que les épisodes de sécheresse deviennent récurrents, pouvons-nous vraiment nous permettre ce gâchis ?


  2. Des émissions de gaz à effet de serre inutiles

    Le gaspillage alimentaire représente environ 3 % des émissions nationales de gaz à effet de serre. À titre de comparaison, c’est l’équivalent de 3 millions de voitures roulant en continu sur nos routes.


    Ces émissions proviennent de toutes les étapes de la chaîne :

    • L’agriculture (utilisation des engrais, machines agricoles),

    • Le transport (du champ à la distribution),

    • La transformation et le stockage (énergie pour la conservation).

    Et lorsque la nourriture finit dans une décharge, elle émet du méthane, un gaz 25 fois plus puissant que le CO₂. Au bout du compte, gaspiller des aliments, c’est alimenter le réchauffement climatique.


  3. La pression sur les terres agricoles

Produire pour jeter, c’est surexploiter les terres cultivables. Cela entraîne une érosion des sols et une perte de biodiversité, souvent au détriment de la durabilité.


En somme, chaque aliment gaspillé est un rappel silencieux que notre système alimentaire est à repenser en profondeur.


Un gouffre économique qui plombe les budgets


Le gaspillage alimentaire coûte environ 16 milliards d’euros par an en France, affectant aussi bien les entreprises que les collectivités.


  1. Une problématique pour les entreprises et les collectivités

    Dans les cantines scolaires, les hôpitaux ou les entreprises (restauration collective), 17 % des achats alimentaires finissent à la poubelle, pesant lourdement sur les budgets.

    Pourtant, chaque euro gaspillé pourrait être réinvesti dans l’amélioration de la qualité des repas, la formation des équipes ou la transition écologique des établissements.


  2. Des marges en danger dans la restauration d’entreprise

    Dans les cantines d’entreprise, le gaspillage alimentaire est un facteur silencieux qui grève les budgets. En réduisant les pertes, ces établissements pourraient non seulement améliorer les marges, mais également répondre aux attentes des salariés en matière de responsabilité sociale des entreprises (RSE).


Des solutions concrètes à portée de main

La bonne nouvelle ? Le gaspillage alimentaire n’est pas une fatalité. De nombreuses solutions existent déjà pour le réduire.


Mesurer pour mieux comprendre

La première étape est de comprendre l’ampleur du problème. Où se situent les pertes ? À quelle étape de la chaîne se produit le gaspillage ? 

Un audit précis aide à identifier les étapes critiques où le gaspillage se produit, facilitant ainsi des solutions ciblées.


Former et responsabiliser les équipes

Les équipes en cuisine et en gestion doivent être sensibilisées et formées. Connaître les bonnes pratiques (ajustement des portions, gestion des stocks, valorisation des restes) est essentiel pour des changements durables.


Valoriser les surplus alimentaires

Chaque aliment non consommé peut encore avoir une utilité :

  • Donner : Redistribuer les invendus aux associations locales.

  • Recycler : Transformer les restes en nouvelles recettes ou en bioénergie.

  • Revendre : Proposer des paniers anti-gaspillage à prix réduit.


Adopter la technologie

Chez Jabu, nous utilisons l’intelligence artificielle pour prédire les besoins alimentaires, réduisant ainsi le gaspillage jusqu’à 50 %. 

Nos outils permettent d’ajuster les quantités produites en fonction de l’affluence prévue, tout en tenant compte des préférences des convives. Résultat : moins de gaspillage, plus d’économies, et une meilleure satisfaction des usagers.


Transformer un défi en opportunité


Réduire le gaspillage alimentaire, c’est bien plus qu’une action écologique. C’est une démarche stratégique qui améliore les marges, réduit les coûts opérationnels et répond aux attentes croissantes en matière de responsabilité sociale des entreprises (RSE).

Chaque effort compte, et chaque kilo de nourriture sauvé représente une avancée pour un système alimentaire plus durable et plus juste. Alors, par où commencer ? Rejoignez-nous dès aujourd’hui pour agir ensemble contre le gaspillage alimentaire.




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